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Recouvrant une vaste palette de pratiques, les mobilités thérapeutiques peuvent être précisées selon des sous-catégories basées sur différents croisements entre déterminants migratoires et déterminants de l’accès aux soins. Cet article propose une catégorie duelle, les « migrations/circulations thérapeutiques », construite à partir d’une ethnographie de la quête de soins biomédicaux dans la population comorienne vivant en Union des Comores. Il vise à mettre en perspective un axe Sud-Nord sur lequel les personnes migrent à défaut d’aller et venir (Comores-Mayotte), et un autre Sud-Sud le long duquel elles peuvent circuler librement (Comores-Tanzanie). D’autre part, cet article souligne des spécificités contemporaines de l’expérience de maladie et de migration dans un pays en voie de développement.
Plan
- Introduction
* L’espace historique des migrations - Un champ de recherche en construction
- Un axe migratoire Sud-Nord : Comores-Mayotte
- Un axe circulatoire Sud-Sud : Comores-Tanzanie
- Globalisation des attentes thérapeutiques et pluralisme biomédical
- Des variations de politiques d’accueil, des processus identitaires « en migrations »
- Le savoir-migrer selon les axes migratoires
- Conclusion
Référence électronique
« Les mobilités thérapeutiques. Bilan et perspectives depuis les Comores », Anthropologie et santé [En ligne], 5 | 2012, mis en ligne le 25 novembre 2012, URL : http://anthropologiesante.revues.org/1035
Juliette Sakoyan
post-doctorante ANR, DySOLA/Université de Rouen, membre correspondante du Centre Norbert Elias/EHESS
j.sakoyan@gmail.c