Sur l’ensemble du territoire de la République française, les normes nationales et internationales protègent l’intérêt supérieur de l’enfant et un accès à l’instruction égal pour tous assuré par l’État. Pourtant, en Guyane, de nombreux enfants sont exclus du système éducatif par des obstacles discriminatoires.
Les syndicats et associations signataires saisissent la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité et la Défenseure des enfants pour dénoncer plusieurs infractions au droit à l’éducation et à l’obligation scolaire.
1) Discrimination à l’égard de jeunes étrangers
Sont relevés plusieurs obstacles à l’inscription à l’école maternelle et élémentaire et à l’admission dans le système éducatif de jeunes primo-arrivants.
2) Discrimination à l’égard de jeunes vivant dans l’ouest et à l’intérieur de la Guyane
De nombreux enfants de ces populations n’ont jamais été scolarisés ou ont cessé de l’être par manque de classes et d’école, de transport pour y accéder, de suivi sanitaire… Ces obstacles sont liés à l’inégalité de développement et à la pénurie de structures sur les terres où ils habitent.
Signataires
- Collectif pour la scolarisation des enfants en Guyane [1]
- Collectif Mom
- Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture (Ferc-CGT)
- Fédération des syndicats de SUD Éducation
- Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
- Syndicats généraux de l’Education nationale (Sgen-CFDT)
Lire la saisine
Lire les annexes
- Annexe 1. L’inscription en maternelle ou à l’école primaire
- Annexe 2. L’accueil des nouveaux arrivants
Documents requis pour la prise en charge par la mission locale de Cayenne (formulaire datant de 2008, encore appliqué fin 2009)
- Annexe 3. Transports scolaires
- Annexe 4. Écoles sur les fleuves – témoignages
- Annexe 5. Références
et annexe 6. L’accès à l’éducation inégal et les droits économiques, sociaux et culturels
Voir la délibération 2009-318 de la Halde en date du 14 septembre 2009 portant sur cette saisine
Commentaires
- Presse
Cayenne, Matoury et Saint-Georges dénoncés, France-Guyane, 8 décembre 2009